On sait très bien que pour rajeunir un visage, redessiner une silhouette, corriger la forme d’un nez, augmenter le volume des seins ou aussi éliminer l’excès de graisse qui entoure le ventre et la hanche, on frappe à la porte d’un chirurgien esthétique. Ce qu’on peut savoir moins, c’est l’étendue véritable du domaine d’intervention de ce spécialiste et les conditions à remplir pour en devenir un et c’est ce que nous allons voir.
Les spécialités du chirurgien esthétique
Un tel spécialiste est amené à réaliser une transformation positive sur la silhouette, les membres, le cou, le visage, voire les parties intimes de ses patients dans le but de leur donner une satisfaction psychologique basée sur la réalisation de leurs idéaux esthétiques corporels. Pour cela, il doit acquérir la maîtrise des techniques invasives de la chirurgie du visage, de la chirurgie des seins, de la chirurgie de la silhouette et des membres, de la chirurgie intime et de la chirurgie réparatrice. En font partie les liftings, la chirurgie mammaire, la pose d’implants, les injections d’acides, la liposuccion, le lipofilling, la rhinoplastie, l’otoplastie, la blépharoplastie, la labioplastie, la vaginoplastie, la nymphoplastie et bien d’autres encore. Son intervention ne se borne cependant pas à l’aspect technique car elle touche avant tout l’aspect psychologique et commence par l’écoute attentive du patient qui lui confie ses soucis, ses désirs, ses motivations, ses peurs et ses espoirs.
Parcours et conditions pour devenir chirurgien esthétique
Un médecin spécialisé dans la chirurgie esthétique est le produit d’un parcours formateur qui débute par le cursus réglementaire des étudiants en Médecine pendant six ans. Le prétendant au métier de chirurgiende la médecine esthétique se spécialise en chirurgie ensuite dans un premier temps. En étant en possession de son doctorat en médecine et de son Diplôme d’Etudes Spécialisée (DSS) à l’issue de cette spécialisation, il s’engage dans une deuxième spécialisation qui est la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. L’étude correspondante va durer quatre ans. C’est le côté académique des conditions à remplir pour accéder au métier mais il y a aussi d’autres types de conditions exigées. La maîtrise de l’anatomie est un requis. Le chirurgien esthétique doit être un médecin doté d’une habilité manuelle et d’une bonne résistance physique, qui a le sens de la minutie, qui est patient et qui est surtout passionné par sa profession. Le fait d’être médecin lui assure des aptitudes en anticipation et lui permet de prévenir les effets qu’aurait une intervention donnée sur la santé globale de son patient.
Les promesses du métier dans la chirurgie esthétique
Il faut certes de l’expérience et une certaine notoriété pour figurer parmi les médecins esthétiques les plus sollicités, mais tout le monde commence en étant débutant et aujourd’hui, il y a encore de la place pour tout nouveau sortant du cursus débouchant sur la pratique de la chirurgie esthétique compte tenu du volume des demandes qui a explosé durant cette dernière décennie. Un nouveau praticien est un candidat pour les instituts de chirurgie esthétique existants avec un salaire probable de plus de 3000 €. Avec l’acquisition d’expérience et de célébrité, ses possibilités s’étendent à la pratique dans les hôpitaux, notamment pour des interventions dans le domaine de la chirurgie réparatrice. S’il va au-delà en parvenant à financer l’ouverture d’un cabinet, il pourra s’aventurer avec un statut de libéral et se constituer progressivement une renommée qui, d’après les données économiques, pourrait lui assurer plus tard un revenu de un ou de quelques dizaines de milliers d’euros mensuellement.
La libre pratique des actes chirurgicaux visant l’amélioration de l’esthétique des différentes parties du corps humain est la récompense d’un long parcours d’études qui dure au moins dix ans et qui est sanctionné par des diplômes, de la possession d’un certain nombre de qualités humaines ainsi que de l’intégration d’un établissement de chirurgie esthétique ou de l’ouverture d’un institut personnel.